N'avez-vous
jamais rêvé de courir avec une
tablette de chocolat dans la poche ?
Ça pourrait devenir réalité !
Avec les études qui fleurissent sur
les
bienfaits du chocolat, on en est arrivé
à démontrer les effets
que le chocolat
avait sur nos muscles.
C'est une
molécule contenue en petite quantité dans le chocolat qui est
responsable de cette vertu. Cette molécule s'appelle l'épicatéchine.
Elle possède des vertus anti-oxydantes ainsi qu'anti-virales ; grâce
aux études menées, on s'aperçoit qu'elle possède aussi des vertus
bénéfiques pour les muscles.
L'épicatéchine,
c'est quoi ?
L'épicatéchine
est, comme les flavonoïdes vus
auparavant, un polyphénol de la
famille des
flavonoles. C'est un stéréoisomère de la
catéchine,
connu entre autre pour ses vertus
anti-oxydantes.
L'étude
effectuée par l'University of California à San Diego s'est penchée
sur les performances musculaires de quatre groupes de souris pendant
15 jours. Les quatre groupes se définissaient ainsi :
- le premier groupe servait de groupe témoin, ne recevant que de l'eau ;
- le second groupe a eu de l'eau, tout en effectuant des séances de sport ;
- le troisième groupe recevant de l'épicatéchine, c'est ce groupe que nous allons étudier ;
- le quatrième groupe recevant de l'épicatéchine associée à des séances de sport.
Les
observations de cette étude sont impressionnantes. Après avoir
examiné les capacités musculaires des souris, les chercheurs en
sont venus à la conclusion que l'épicatéchine avait les mêmes
effets qu'une séance de sport. Le second groupe a donc obtenu les
mêmes résultats que le troisième groupe.
Quel est le
rôle de l'épicatéchine ?
L'épicatéchine a amélioré les capacités musculaires des souris en augmentant la densité des capillaires sanguins, ce qui a permis une meilleure irrigation des muscles. De plus, l'épicatéchine a augmenté la densité des mitochondries visant a amener l'énergie. Les muscles des souris ont donc eu plus d'énergie, permettant leur développement.
Après cette
découverte sur les souris, comment le mettre en application sur
l'homme ? Malheureusement, la quantité d'épicatéchine, pour
influencer les performances musculaires n'est pas connue, autant pour
l'homme que pour la souris. On ne peut donc pas en conclure que la
quantité présente dans le chocolat est suffisante. Il faudrait
peut-être faire une autre étude visant à évaluer la quantité
d'épicatéchine nécessaire ayant un impact sur les performances
musculaires humaines.
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