vendredi 15 février 2013

Et les sportifs dans tout ça ?


N'avez-vous jamais rêvé de courir avec une
 tablette de chocolat dans la poche ?
 Ça pourrait devenir réalité ! 
Avec les études qui fleurissent sur les
 bienfaits du chocolat, on en est arrivé 
à démontrer les effets que le chocolat
 avait sur nos muscles.

      C'est une molécule contenue en petite quantité dans le chocolat qui est responsable de cette vertu. Cette    molécule s'appelle l'épicatéchine. Elle possède des vertus anti-oxydantes ainsi qu'anti-virales ; grâce aux études menées, on s'aperçoit qu'elle possède aussi des vertus bénéfiques pour les muscles.

L'épicatéchine, c'est quoi ?
L'épicatéchine est, comme les flavonoïdes vus 
auparavant, un polyphénol de la famille des
 flavonoles. C'est un stéréoisomère de la 
catéchine, connu entre autre pour ses vertus
 anti-oxydantes.

           L'étude effectuée par l'University of California à San Diego s'est penchée sur les performances musculaires de quatre groupes de souris pendant 15 jours. Les quatre groupes se définissaient ainsi :
  • le premier groupe servait de groupe témoin, ne recevant que de l'eau ;
  • le second groupe a eu de l'eau, tout en effectuant des séances de sport ;
  • le troisième groupe recevant de l'épicatéchine, c'est ce groupe que nous allons étudier ;
  • le quatrième groupe recevant de l'épicatéchine associée à des séances de sport.
Les observations de cette étude sont impressionnantes. Après avoir examiné les capacités musculaires des souris, les chercheurs en sont venus à la conclusion que l'épicatéchine avait les mêmes effets qu'une séance de sport. Le second groupe a donc obtenu les mêmes résultats que le troisième groupe.

Quel est le rôle de l'épicatéchine ?
   
L'épicatéchine a amélioré les capacités musculaires des souris en augmentant la densité des capillaires sanguins, ce qui a permis une meilleure irrigation des muscles. De plus, l'épicatéchine a augmenté la densité des mitochondries visant a amener l'énergie. Les muscles des souris ont donc eu plus d'énergie, permettant leur développement.
    Après cette découverte sur les souris, comment le mettre en application sur l'homme ? Malheureusement, la quantité d'épicatéchine, pour influencer les performances musculaires n'est pas connue, autant pour l'homme que pour la souris. On ne peut donc pas en conclure que la quantité présente dans le chocolat est suffisante. Il faudrait peut-être faire une autre étude visant à évaluer la quantité d'épicatéchine nécessaire ayant un impact sur les performances musculaires humaines.

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